Michael Kaethler

Sa curiosité nostalgique lui a donné une éducation institutionnelle et vécue riche et diversifiée. Au départ, Michael était un expert en études slaves et d’Europe de l’Est, ce qui l’a amené à vivre et à travailler dans plusieurs pays de l’ancienne Union soviétique.  Il s’est ensuite orienté vers la recherche sur les droits de l’homme dans des pays en conflit ou en situation de post-conflit, comme l’Afghanistan, le Pakistan, la Sierra Leone, la Somalie, etc… où il a travaillé pour les Nations unies et a rédigé plusieurs rapports critiques et un livre sur l’intersection complexe entre droits, secours et crise humanitaire.  Plus tard, Michael a décidé de se recycler, cette fois en obtenant un master en urbanisme et aménagement du territoire à la KU Leuven (BE). Il s’est concentré sur les imaginaires sociaux et leur rôle dans le développement de l’espace, de la culture et de la convivialité.  Il a ensuite obtenu un doctorat et un post-doc à la KU Leuven, qui ont étudié les tensions et les possibilités de nouvelles formes de production de connaissances dans les médias créatifs tels que l’art, le design et la conservation.  Michael reste un chercheur affilié à la KU Leuven et est Docent en design à l’Université de San Marino où il enseigne l’anthropologie du design. 

Michael a une capacité naturelle à faire le lien entre l’anthropologie sociale, la philosophie, la théorie du design, la politique et la culture contemporaine, ce qui lui confère un rôle essentiel dans les projets multidisciplinaires et multiculturels. Cela fait de lui un membre important des équipes qui explorent les moyens fondamentaux permettant au design de libérer les tensions et de révéler les opportunités. Il développe actuellement de nouveaux modèles autour des formes sensorielles de la connaissance et des méthodes pour déraciner les dépendances de la pensée.  Il a publié de nombreux ouvrages scientifiques et pratiques. Ses publications les plus récentes comprennent les livres « Social Matter, Social Design » avec Jan Boelen (2020), « The Auto-Ethnographic Turn in Design » avec Louise Schouwenberg (2021) et il écrit actuellement un livre sur les méthodes radicales d’ethnographie du design.